L’Orangerie du Château restaurée en 2017

Avant restauration

Après restauration

Engagement et économie

Depuis 2001, le Domaine Saint-Jean de Chépy s’engage pour le patrimoine local. Une évidence ? Certes puisque son château du XIIIème siècle et sa voûte céleste (classée) constituent un élément d’attractivité essentiel pour cette entreprise familiale dont l’activité est l’accueil et la création d’événements d’entreprises et familiaux. Mais ce n’est pas forcément le chemin le plus simple — allier économie et restauration du patrimoine —, dans un contexte de forte concurrence entre acteurs du secteur quelquefois publics. Il s’agit là d’un choix et même d’une vocation. En tout cas, Philippe Martinenghi, président du Domaine, persiste et signe, puisqu’en 2017, il acheva la première étape restauration de l’Orangerie, d’une surface de 60m2.

Très peu d’écrits ont traversé le temps à propos de ce bâtiment. Il date du 18ème siècle et son usage visait certainement à protéger des rigueurs de l’hiver certains arbustes et plantes de la propriété. « Notre objectif n’est pas de restaurer pour restaurer. Ce bâti doit aussi servir le projet de l’entreprise. Il apporte une valeur à l’ensemble du Domaine comme espace de réception, d’animation, de formation ou d’exposition. Il s’agit aussi de donner une cohérence à l’ensemble du lieu. Il y a maintenant continuité entre le château et ses dépendances, le parc, le jardin bio et, un peu plus loin, le rucher d’entreprises. C’est un plus pour nos clients, invités et visiteurs » précise Philippe Martinenghi.

Conserver les savoir faire

Pour les entreprises locales chargées de la rénovation de ce bâtiment – Toitures Ruel à Tullins et Chorot maçonnerie à Montaud – c’est une occasion rare de montrer, d’entretenir et surtout de conserver sur place des savoir-faire spécifiques appliqués à la charpente complexe de l’Orangerie ou à son bâti. Il s’agit également d’un chantier réalisé par des entreprises du « cru » qui participent comme le Domaine au développement de l’activité économique locale.  Les travaux ont été effectués en lien avec un architecte du patrimoine missionné par le domaine, l’architecte des Bâtiments de France (le Château étant inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques) et la commune de Tullins-Fures.